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49-jae
Le spectacle 49-Jae est basé sur une idée élaborée avec et pour le danseur coréen Kim Namjin. Il s’inspire des 49 jours d'errance de l'âme après la mort du corps qui, selon le bouddhisme coréen Mahayana, précède l'émergence d’une prochaine vie. Namjin Kim incarne les différentes étapes que l'on imagine parcourir au cours de ces sept semaines de Joong-eum-shin: passer d'un état de félicité à l'incrédulité, au regret, à la colère et enfin à l'acceptation d'être mort pour pouvoir revenir à la vie, ou passer à l'étape suivante.
Entouré d'écrans de papier qui séparent le monde des morts de celui des vivants, Namjin tournoie et se contorsionne, adopte des formes et traduit des sentiments, dans une tentative d'avoir prise sur un corps retourné à la poussière. À la fin, il devient une ombre, et chante une chanson d'adieu mélancolique, dont fait lentement écho la voix du talentueux musicien et compositeur coréen Woojae Park.
En l'honneur de la Corée, dans le cadre de la saison bilatérale d'échanges culturels, BOZAR (Bruxelles) et le gouvernement belge ont invité quatre chorégraphes belges à créer des solos pour quatre danseurs coréens. 49-Jae est la contribution de Sidi Larbi Cherkaoui à cet événement. Les autres chorégraphes étaient Thomas Hauert, Arco Renz et Michèle Anne de Mey.